23 décembre — J‑2 avant Noël : aujourd’hui, on ouvre la case consacrée à un métier… qui n’a rien à voir avec le marbre. Enfin si. Enfin non. Enfin… tu vas voir.
Car le marbreur, malgré son nom trompeur, ne passait pas ses journées à tailler des blocs de 300 kilos. Non, lui, son marbre tenait plutôt dans la main. Et ne nécessitait ni burin, ni huile de coude, juste beaucoup de talent et un sens aigu du « tiens, si je faisais des vagues de couleurs qui ressemblent à du marbre mais qui n’en sont pas ».
Qui n’a jamais ouvert un vieux livre et poussé un petit « oooh » émerveillé devant ces pages intérieures pleines de volutes, de nervures et de couleurs improbables ? Cet effet marbré, c’était lui. Le marbreur. L’artiste discret qui transformait une simple feuille en chef‑d’œuvre psychédélico‑classique avant l’heure.
Bref, un métier aussi délicat que méconnu, qui méritait bien sa place dans le calendrier. Parce qu’entre nous, imiter le marbre sans marbre, c’est quand même un concept qui force le respect.