Pour ce 22 décembre, J‑3 avant Noël, et comme nous sommes lundi, parlons d’un métier tombé dans les oubliettes : le lundiste. Oui, oui, cela a vraiment existé. Le lundiste, c’était tout simplement le chroniqueur du lundi, celui qui, chaque début de semaine, dégainait sa plume pour signer son article dans le journal.
J’ai cherché, en bonne élève, s’il existait un mardiste, un mercrediste ou même un audacieux jeudiste… rien du tout. Le lundi semble avoir été le seul jour digne d’une chronique attitrée. Les autres jours, manifestement, n’avaient qu’à se débrouiller.
Je suis donc, aujourd’hui, et tout à fait exceptionnellement, une lundiste. Profitons-en, ça ne se reproduira peut-être pas avant un prochain alignement cosmique du calendrier.