Pour ce 8 décembre, parlons du calottier. Comme son nom l’indique, le calottier fabrique des calottes. Pas de grandes coiffes majestueuses, non : de petits bonnets qui se contentent de couvrir le sommet du crâne, histoire de ne pas trop se fatiguer. Leur clientèle privilégiée ? Les ecclésiastiques, bien sûr. Ce qui a donné naissance à des expressions pas franchement flatteuses : il est de la calotte, il donne dans la calotte, ou encore c’est un calotin — autrement dit, un individu trop proche des jupes de l’Église.
Mais la calotte ne s’arrête pas là. Elle a même inspiré un verbe : calotter. Dans le langage populaire, cela signifie administrer une tape sur la tête avec le plat de la main. Était-ce une claque savamment placée à l’endroit exact où repose la calotte ? Ou bien faut-il chercher l’origine du côté du calottier-noyer, ainsi nommé dans certaines régions, car pour faire tomber les noix, il faut taper sur l’arbre ? Mystère. À vous de trancher… ou de calotter, selon l’humeur.