En ce deuxième jour de décembre, poursuivons l'exploration d'un métier ayant donné vie, à tort ou à raison, à une expression populaire.
Parlons du lampiste. Trois possibilités de métier existent.
- Le lampiste peut être la personne qui fabriquait ou vendait des lampes à réservoirs.
Par extension, c'est devenu, deuxième possibilité,
- la personne chargée de l'allumage et de l'entretien des dits lampes à réservoir, lampes ou lanternes notamment dans les établissements public comme les lycées, les pensions, les théâtres, etc. Il fallait bien une personne chargée de cette activité vu le nombre de lampes et lanternes nécessitant des remplissages et allumages.
Et en dérivant de cette fonction d'entretien et d'allumage, la troisième possibilité se greffe avec
- l'employé des chemins de fer armé d'une lanterne, sur le bord de la voie. Plus question d'allumage ou d'entretien, cette fois. Le lampiste doit vérifier, grâce à sa lanterne, allumée bien sûr, l'état des roulements des convois et donner le signal lumineux du départ.
Aujourd'hui, un lampiste n'est plus un professionnel. Le terme a glissé vers un usage figuré et péjoratif : il désigne un subalterne sans véritable responsabilité, mais que l'on rend coupable des erreurs commises par ses supérieurs. Autrement, le lampiste est celui qui "saute" comme un fusible en cas de problème. Toujours une histoire de lumière !
Quel lien existe entre ces métiers disparus et ce sens figuré ? Pour l'heure, ma lanterne reste éteinte.